COMMENT ABORDER LE MEZZO-TEMPO

Définition chez Vadi :

La difficulté d’étude dans la pratique du « mezzo-tempo » réside essentiellement dans la réalisation « in tempo ». Effectivement, il faut qu’il y ait une attaque de l’adversaire pour que le mezzo-tempo existe. En effet, si on conjugue une prise de fer à une attaque sur la marche de l’adversaire, nous ne sommes plus sur  un demi-temps mais une attaque sur la préparation adverse. Cependant, il est à noter que chez certain successeur italien, un mouvement quelqu’il soit engendre un temps d’escrime. Et que pour certains, le demi-temps n’existe pas. C’est normal, si l’on considère que tout mouvement, une marche, un mouvement de bras représente un temps. Mais ce qui est à considérer dans notre optique (chez Vadi) c’est la mise en relation du temps et de la mesure. La mesure étant la distance qui sépare deux adversaires. Ainsi, l’une n’allant pas sans l’autre, c’est-à-dire, un mouvement de bras + un mouvement progressif des jambes, nous nous retrouvons avec une pièce maîtresse du développement théorique chez bon nombre d’italiens.

Comme condition  préalable à l’étude, l’élève doit connaitre et savoir appliquer une parade/riposte.

Effectivement, la riposte se fait normalement de pieds fermes. Ainsi l’élève doit seulement se focaliser sur son travail de bras. Puisque la difficulté du « demi-temps » réside dans la coordination des bras et des jambes.

Quand la gestuelle est acquise au niveau des bras, on peut rajouter les jambes pour obtenir un mezzo tempo. Attention le travail de coordination devient plus difficile. Et il est impératif de d'abord utiliser ses bras et ensuite ses jambes. Effectivement, si vous faites l'inverse, vous vous faites transpercer.